Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
All the characters are fictional.
14 juin 2009

Crudités.

Crimewave

Fucking BANG! Two in the morning! Sauter partout comme sous triple triple Mitshubishi, entamer un fil rouge de cigarettes avec un paquet plein dans 5 mètres carrés où les nappes de 8-bits envoûtantes de Crystal Castles rebondissent! Besoin de peindre, de photographier, de filmer, de sculpter, d'écrire, mon corps explose, en sort un alien vert qui s'empresse d'arracher la gorge de tous les êtres humains qu'il rencontre afin d'y puiser cette vitale ressource qu'est le sang frais, insufflant dans ses propres veines la dévastation créatrice qui appelle à d'autres crimes! Besoin de sexe, d'arracher toutes les petites culottes à portée de sexe et d'y pénétrer un cylindre de chair gluant en absorbant toutes les larmes de désir provoquées.

Ma vie est faite d'explosions et d'implosions, un big-bang-big-crunch nombriliste qui écrase toute forme de sentiment sur leurs passages. Une démolécularisaton de toute forme d'émotions. Un point est un ennemi. Mais un ennemi à qui il faut céder immanquablement la victoire.

Fuck! Fuck! Damned! Cazzo! Mes ongles s'enfoncent dans ma chair et labourent ma peau, la douleur me fait jouir, me fait bander et je dois arrêter de peur que mon corps se consume instantanément. Mes membres se mettent à trembler, à moins que ça soit la terre qui tremble, incapable de résister aux coups de butoir que mon esprit lui assène presque involontairement. Je dois courir, courir le plus vite possible et m'effondrer dans une herbe détrempée par l'averse du soir pour tenter d'éteindre le brasier. Mordre la terre à pleines dents et recracher l'herbe dans un crachat tellement rempli de haine qu'il ferait fondre n'importe quel acier. Vomir tout le dégoût inspiré par un monde absurde au pied d'un arbre sous les regards ébahis d'âmes prisonnières de leurs chaînes -télévisées-. Attraper une batte de base-ball et défoncer tout ce qui se trouve à portée de main. Exploser toute trace de l'humaine race et même plus. Aucune création ne mérite la vie et encore moins ma considération en cet instant. Attraper un flingue, se le mettre en bouche, ne pas réfléchir un instant, tirer, booooooooooum. La cervelle gicle et s'éparpille. Quelques porcs attirés par le ramdam s'en mettent plein la panse et leurs systèmes digestifs achèvent de désintégrer ces pensées et de les transformer en qui de droit: une diarrhée dégueulasse.

Ne crains pas le soleil,
deviens quelqu'un,
deviens sans pareil,
deviens le brun.

Volutes de haine,
cendres de l'existence,
où qu'elle te mène,
suis la potence.

Les relents de ta mort,
crèvent tes tympans.

Don't fear


Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité