Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
All the characters are fictional.
11 février 2010

05:55

Y'a un truc horrible. C'est d'être pété comme un coing, d'avoir l'impression d'être en train de caresser l'idée du siècle et d'être sûr de l'oublier dans les dix minutes. Y'a un truc génial. Un gsm dans lequel on peut tout noter même si ça prend 20 minutes.

Au hasard:

"Poète des cercles disparus"

"La lune est un skytracer"

"è come attacarsi al adolescenza con un bacio, come svegliarsi di un bel sogno senza poter spiegarlo, come sabia che scappa tra i ditti"

"En réalité on ne se connaît pas, on se voit jamais parler, on voit jamais sa tête de con."

"Accoudé à mon pan de mur, dans le noir, à regarder 2 clowns qui chantent des poésies tristes et je pourrais rester comme ça toute a vie, à sentir les gens s'asseoir et partir, devant moi et dans mon dos."

"Valoriser le travail des ouvriers communaux"

"Chiudi gli occhi tre volte, sei sempre li"

Puis des tas d'autres qui sortiront jamais de là.

C'est drôle parce que mon disque dur est mort, j'ai perdu les centaines de trucs que je griffonais (j'évite le verbe écrire) depuis 10 ans et j'en ressens un profond soulagement. Comme si la pression d'en faire quelque chose de cohérent et d'intéressant avait disparu. Je suis un peu plus libre.
Et là c'est pareil avec les brouillons de mon gsm. Je les file comme ça, d'un coup et je les rends inutilisables, pouf.

Aujourd'hui j'ai réussi à soutenir une conversation avec un employé du ministère des finances qui critiquait la sncb (le cul bien enfoncé dans son siège évidemment). Je m'améliore.

J'écr.. euh je tape sur mon clavier pour ne pas voir le temps passer. Le sommeil m'échappe, je n'ai plus rien sur mon ordinateur pour ne pas voir le temps passer, alors je tape et après je le mets sur mon blog pour que trois personnes le lisent et comme ça je me sens important ou je sais pas trop quelle connexion merdique et tordue se fait dans mon cerveau à ce moment-là, je crois que j'ai renoncé à comprendre.

Si j'avais un frapp'bien, je frapperais, mais ça c'est une private joke.

Le soir quand je pense à la mort ou à des trucs encore pire que je n'oserais même pas évoquer de peur qu'en les évoquant cela devienne encore plus grave et ancré dans ma tête, j'ai trouvé qu'une solution pour chasser ces pensées: penser à mon chien. Vous allez rire, mais ça marche, et c'est pas la premier remède que je testais.
Sinon parfois je me dis "oh tant pis" et je laisse filer jusqu'à ce que ça se détourne tout seul. Souvent je compose des discours que j'écrirais et que je dirais devant l'assemblée pour la mort de certains membres de ma famille. Je crois que j'ai déjà fait le tour. Je peux tenir 15 minutes sur un petit-cousin germain avec toutes les astuces que j'ai maintenant. Ça tourne souvent autour de l'humanité, de l'humilité, de l'absurdité, de la beauté. Mon but même pas caché: faire pleurer toute l'assemblée.
Un soir j'ai eu une idée saugrenue, pourquoi je n'écrirais pas cash ces discours et les lire à la personne encore en vie. Après tout qui cela intéresse-t-il le plus? A-t-on besoin que l'autre soit mort pour lui faire des déclarations d'amour? Puis je me suis dit que ce serait un peu glauque. Ils ont qu'à crever, j'aurai l'inspiration après. Peut-être que je ne devrais pas la lire et simplement la glisser dans le cercueil. Ça ferait un peu lettre de recommandation ahah.

Comment peut-on décemment aimer tout le monde un jour et haïr ces mêmes gens le lendemain, sans raison apparente ni pour l'amour, ni pour la haine. C'est drôle l'humeur. Ça doit être chimique.

Je ne devrais pas raconter ça mais c'est un truc vraiment étrange. L'autre matin, je dormais contre une créature. Enfin, je la regardais dormir parce que moi-même je n'y arrivais pas. Pour ma plus grande déception, on... enfin j'étais déçu quoi, vous voyez ce que je veux dire. Il devait être vers les 6h du mat' et je commençais à somnoler. Je me suis endormi, contre la créature donc, et j'ai fait un rêve dans lequel je n'étais plus déçu, vous voyez ce que je veux dire. Je me suis réveillé et je me suis senti vraiment minable. Puis après je me suis de nouveau endormi, j'ai fait un autre rêve, je crois qu'il était cool, enfin je sais plus trop, c'était un peu le même qu'avant mais en version longue. Et puis là bin, je sais plus ce que je voulais dire au début, y'avait pas trop d'histoire en fait je crois. Enfin si dans le sens où je me réveille d'un rêve où je suis un blaireau, je me sens tout naze, je me réveille d'un rêve où c'est pas mal, je me sens excell. Alors que foncièrement, j'ai fait que dormir les deux fois, et en plus j'étais déçu à la base.

J'attendais tout seul dans la gare tantôt et deux flics, les deux caricatures, genre le type de 2 mètres, 200 kilos et la gonzesse méchante, viennent me voir. Ces enculés me demandent ce que je fais là. Non mais franchement, ça les regarde?? Je me contiens et je leur explique la putain de situation. Ces blaireaux osent encore me demander ma carte d'identité et mettent en doute mon histoire. J'étais à deux doigts de leur raconter toute une histoire de trafic de coke. Après je me suis barré de là, je me sentais violé. Comment d'autres putain d'êtres humains peuvent-ils s'arroger le droit de me poser des questions et de m'obliger à y répondre. Comment peut-on naître dans une putain de société qui nous oblige à respecter des règles alors qu'on a rien demandé. Foncièrement, c'est horrible. Propriété de soi, juste transfert et clause lockéenne, basta, après que tout le monde se démerde.
Au lieu du baptême, on devrait pouvoir à 12 ans choisir son camp. A gauche une société avec des règles dans laquelle tu chercheras du boulot et tu ne fumeras pas dans les restos, à droite, tout le monde fait ce qu'il veut. J'irais à droite, même si c'est pour crever de faim. A quoi bon foutre des règles partout pour allonger l'espérance de vie humaine si c'est pour la vivre constamment sous contraintes.
Désolé hin, il est presque 6h.

La vache, si je tenais les 2 ou 3 enfoirés qui me font chier en ce moment, je les défoncerais à la masse jusqu'à ce qu'il en reste que de la bouille rose qui ferait froutch froutch quand je marcherais dedans. Tantôt, j'ai dû passer ma rage sur un slip. Je sors de ma douche et déjà y'a plus ceux que j'aime bien, y'a plus que les tout nazes tout collants tout vieux. Bon ok, je l'enfile et qu'est-ce que je sens??? Y'avait un trou! Ce batard osait laisser pendre mes couilles et les exposer au monde entier!! De rage je l'ai enlevé et j'ai tiré de toutes mes forces sur l'élastique pour essayer de défoncer ce slip. Puis comme le craquement venait pas, j'en ai fait une boule et je l'ai lancé de toutes mes forces contre le mur cet enculé. Il gît toujours là. Après je me suis senti un peu mieux bien qu'un peu humilié qu'il m'ait résisté.
Allez, bonne nuit.

Publicité
Publicité
Commentaires
E
"Au fond de ses trous caverneux, son regard brûlait comme de l'acier en fusion, exprimant le manque, la rage et la passion."<br /> <br /> "René Girard" (un jour je comprendrais pourquoi j'ai tapé ça !)<br /> <br /> "On est les passagers d'la Bulle !"<br /> <br /> "Jusqu'où une fille peut aller pour qu'on l'aime ?"<br /> <br /> "A force de voir des choses très précises, comme avec un regard hypnotique, elle deviennent surréelles. A force de les fixer, elles prennent un relief étrange."<br /> <br /> "J'crois qu'on s'était tout simplement habitué à sa présence."<br /> <br /> Etc.<br /> Et j'vois très bien, ça prend 20min effectivement, des fois j'abandonne avant d'avoir d'avoir enregistré ça dans les brouillons, parce que j'ai oublié la phrase, parce que je ne comprend plus ce qu'elle signifie. Et quand je l'enregistre, ouais, y a forcément le projet d'en faire quelque chose. De s'informer sur ce sujet, d'aller écouter cette chanson, de développer cette idée dans un vrai texte. Mais je n'le fais jamais.
W
Si tu es sage, tu auras peut-être un Frapp'bien pour tes Pâques...
Publicité